Finalement nous sommes 55 à avoir rendez-vous à Paramaribo, capitale du Suriname à la météo très tropicale. 16 chercheurs, 11 ingénieurs et techniciens, 25 étudiants, une photographe et deux journalistes.
Cette tribu nouvellement constituée se retrouvera demain lundi 12 juin au matin sur le port de Paramaribo pour embarquer à bord du navire océanographique le Marion Dufresne.
Au programme, 22 jours en mer avec un programme serré de mesures et de prélèvements, jusqu’à Recife au Brésil.
Parmi nous, 34 européens et 21 brésiliens, c’est une mission internationale. Et puis, 29 femmes et 26 hommes, une parité très légèrement chamboulée par deux désistements de dernière minute.
Le degré d’expérience de la recherche en mer varie beaucoup suivant les participants : Il y a ceux, étudiants pour la plupart, qui vont découvrir le terrain, les techniques d’investigation, un aspect de leur futur métier. Des chercheurs qui ont déjà participé à des campagnes en mer et qui sont impatients de nourrir leurs travaux de recherche avec de nouvelles données.
Et puis il y a ceux qui ont de nombreuses missions en mer à leur actif. Ils ont sillonné les mers et les océans, ils connaissent les particularités des navires océanographiques, les joies et difficultés de la vie à bord. “Le Marion Dufresne c’est un organisme vivant”, me prévient l’une de ces habituées, passionnée. D’autres évoquent le temps après lequel on court toujours une fois à bord.
Nous vérifierons tout cela dès demain après une dernière nuit sur la terre ferme, chaude et humide.